Il y a des choses qui arrivent qu'on doit dire publiquement:
Nous sommes présentement à Bilduladùr est c'est en ce lieu de paysages spectaculaires (des fjords, de la neige dans les montagnes pis toute) que mon kodak, un canon acheté à l'automne 2007 a décidé de me lâcher. Comme une grosse charrue, après avoir pris trois gentils petits moutons, il s'est mis à faire des photos complètement blanche. On pourrait penser que lui aussi était ébloui par la beauté du paysage mais non, il ne voulait même plus prendre les garnottes volcaniques ou les tas de goémons sur le bord de l'eau. Rien Rien Rien, blanc blanc blanc. Quel choc. De retour à l'auberge, on réalise que c'est une surexposition parce que les photos prises à l'intérieur apparaissent un peu. Un ami photographe me donne quelques conseils (merci Raph) en vain sur FB et c'est fini. Il va éminemment aboutir dans le Sudurfirdur (pas pour vrai). J'ai pu le goût de vivre.
Bon, j'exagère un peu mais ça me fait rudement chier. Prendre des photos en voyage, c'est «my thing» comme on dit pis là je suis complètement castrée. Une chance qu'Isa me prête le sien mais la bébé gâtée en moi trouve que c'est pas pareil...Enfin, avec un sourire narquois, elle m'a dit que j'allais grandir à travers cette adaptation. Elle a surement raison parce qu'en acheter un ici est presque exclus, ça coûte presque 1.5 fois le prix.
Je suis très fâchée parce que je réalise qu'on développe un lien de confiance avec ces petites bêtes et me laisser tomber ici, c'est un peu comme un désaveu complet de notre relation...Un peu comme ma mère qui a changé son auto après que la vieille aie brisée pendant LA visite annuelle de mon frère. Ça se fait pas ces choses-là. La fiabilité on aime ça. Un cardan ou un obturateur qui pète, c'est la même chose.
Mais bon, on a quand même fait un bon bout de chemin ensemble mon appareil et moi et même si la mort, c'est pas joli, il faut l'affronter courageusement. Alors voici, en guise de marche funèbre, ses derniers beaux clichés et son agonie. RIP.
Je suis très fâchée parce que je réalise qu'on développe un lien de confiance avec ces petites bêtes et me laisser tomber ici, c'est un peu comme un désaveu complet de notre relation...Un peu comme ma mère qui a changé son auto après que la vieille aie brisée pendant LA visite annuelle de mon frère. Ça se fait pas ces choses-là. La fiabilité on aime ça. Un cardan ou un obturateur qui pète, c'est la même chose.
Mais bon, on a quand même fait un bon bout de chemin ensemble mon appareil et moi et même si la mort, c'est pas joli, il faut l'affronter courageusement. Alors voici, en guise de marche funèbre, ses derniers beaux clichés et son agonie. RIP.
Bonjour Jas,
RépondreSupprimerPour une xième fois j'essaie de t'envoyer un commentaire.
Je trouve ton histoire tellement triste que je vais aller lire ma presse.
Mes condoléances
Micheline
Sad, yes. Now you'll have to use words to paint those vistas and from what I've read, you are more than capable. I look forward to reading more...keep Jazzin'
RépondreSupprimerStew