La route qui fait le tour des Westfjords est sans aucun doute le trajet plus magnifique que j’ai fait de ma vie. À part bien sûr, Montréal-Québec sur la 20. Il reste que ce petit bout de terre effiloché au nord-ouest de l’Islande ne donne pas sa place en terme de courbes. Étrangement, la route qui longe les côtes permet seulement de voir d’où l’on vient. Plus on avance, plus le paysage derrière nous se dévoile, apparaît plus grand, plus haut, plus vert. Devant, ce n’est toujours et encore qu’un mur rocheux d’un côté et la mer de l’autre, séparé par quelques mètres de route non pavé. Si j’avais été au volant, j’aurais sûrement manqué une courbe et plongé dans l’eau, hypnotisée par la beauté que je laisserais derrière. C’est une étrange trajectoire à contre-sens, parce que pour en voir plus derrière, il faut aller vers le vide devant. Puis, à un certain moment, tout disparaît, on est pris en souricière entre la roche et la mer, le temps d’une courbe et ça recommence. Les Westfjords sont comme une main à mille doigts que nous aurons parcourue littéralement un pouce à la fois, sans perdre le nord, mais malgré tout un peu étourdies par notre propre mouvement.
lundi 19 juillet 2010
La route des Fjords ou le vide devant soi
La route qui fait le tour des Westfjords est sans aucun doute le trajet plus magnifique que j’ai fait de ma vie. À part bien sûr, Montréal-Québec sur la 20. Il reste que ce petit bout de terre effiloché au nord-ouest de l’Islande ne donne pas sa place en terme de courbes. Étrangement, la route qui longe les côtes permet seulement de voir d’où l’on vient. Plus on avance, plus le paysage derrière nous se dévoile, apparaît plus grand, plus haut, plus vert. Devant, ce n’est toujours et encore qu’un mur rocheux d’un côté et la mer de l’autre, séparé par quelques mètres de route non pavé. Si j’avais été au volant, j’aurais sûrement manqué une courbe et plongé dans l’eau, hypnotisée par la beauté que je laisserais derrière. C’est une étrange trajectoire à contre-sens, parce que pour en voir plus derrière, il faut aller vers le vide devant. Puis, à un certain moment, tout disparaît, on est pris en souricière entre la roche et la mer, le temps d’une courbe et ça recommence. Les Westfjords sont comme une main à mille doigts que nous aurons parcourue littéralement un pouce à la fois, sans perdre le nord, mais malgré tout un peu étourdies par notre propre mouvement.
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